lundi 5 août 2013

Les airs ouverts de Paris, le blocage de la 8 et le meuble Ikéa


C’est tout de suite moins chantant lorsqu’on le dit en français. « Open air » c’est mieux.
Ce week-end fût donc ponctué de ces fêtes vraiment sympathiques en plein air. Entre le Bois de Vincennes et Bobigny, mes sens étaient ravis. Je tairai le premier car son faible effectif et sa discrète communication contribuent à sa douceur. À Bobigny dimanche, la « BP » était un sans fautes. Ambiance béton, bulles et soleil. 
Décoration vraiment bien pensée, techno un peu abrupte pour un dimanche ensoleillé mais nous étions consentants. Au début un peu hasardeuses et énervantes de par leur appellation « Berlinons Paris », ces fêtes sont maintenant bien en accord avec leur promesse (même si je refuse habituellement ce débat/comparaison car impossible).
Plus tard dans la soirée, « l’after » fût très original. J’ai arraché mes amis à la fête pour qu’ils m’aident à monter un meuble. « Non, pas le monter monter, juste le monter dans les escaliers », dis-je.
Je ne réalisais pas l’ampleur des dégâts. Ayant pitié de mon faible sens logique, ils restèrent jusqu’au post dernier métro pour m’aider (MERCI). Équipe filles contre équipe garçons se disputèrent la médaille du tiroir monté le plus rapidement. Bref, passons les détails, après 4h de montage d’un sommier à tiroirs, nous nous rendirent compte qu’il manquait LA poutre qui reliait tout. Drame. Ce meuble, initialement prévu pour que je puisse enfin ranger ma chambre, a tout simplement pris une tournure diabolique. Avant, c’était le bordel et maintenant il n’y a même pas de nom. Voilà pour l’épisode Ikéa. Ah, mais aussi, maintenant ça ressemble à un accessoire géant SM (voir photo plus bas).

Petit bond dans le passé pour l’anecdote assez drôle mais pas drôle du tout sur le coup : si vous étiez bloqué sur la 8 samedi entre 21h30 et 22h15, je connais le coupable. Imaginez l’état de vos nerfs quand le train est bloqué entre deux stations pendant 5 minutes. Vous visualisez ? C’est long 5 minutes ! Maintenant imaginez 30 minutes. 
Imaginez 5 bières dans votre ventre qui poussent sur votre vessie. Imaginez la 8, encore vétuste et sans clim. Ça y est vous êtes en enfer.
Ajoutez aussi le sentiment de gêne et de honte suprême qui nous a étouffé. Le coupable, parmi nous, avait eu envie de rigoler et d’appuyer sur le frein d’urgence dans la cabine en queue de train. « Un gros bouton rouge, comme dans les films ! C’était trop tentant Marie. ».
Alors, si vous y étiez et que vous me lisez, je m’excuse publiquement au nom de la communauté. Vu que c’était le trajet (et le créneau) « Open air-Katapult », il est possible que quelques lecteurs se reconnaissent.
Bon, je retourne à ma journée de non-vacances. Salutations blasées. 






Ou alors j'ai l'esprit mal placé ?

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