mercredi 29 mai 2013

La question philo du jour : Toutes les maladies physiques ont-elles une source psychique ?




C’est drôle parce qu’il aura suffi que je me pose la question pour qu’un mal de dos incroyable arrive dans la foulée. Je me suis baissée et PAF, en me relevant, j’avais 70 ans et un lumbago.
Parallèlement à cet incident, ça fait 48 heures que j’ai enfin décidé d’arrêter de faire l’autruche avec mon mémoire et de commencer à en parler.
Avant, je ne voulais même pas prononcer le mot « mémoire » et refusais d’écouter mes amis qui cravachaient déjà. Maintenant, je n’ai toujours pas commencé mais j’ai admis ma condition et sais qu’à la prochaine big « to do list », ce sera surligné, en majuscules et avec des lettres dorées :                         « COMMENCER MON MEMOIRE ».
C’est-à-dire que mon cerveau a intégré une urgence, et donc, un mal-être ; impossible de se projeter dans un avenir heureux autour du mois de juillet : dès que j’y pense, un nuage noir et piquant sous-jacent me fait penser « mmmh non, ça ne va pas, quelque chose coince avec ce projet d’être heureux ». Du coup, il faut éviter de penser à quoi que ce soit (vacances, nouvel appartement, beau temps…) car c’est obligatoirement lié, et surtout retenu, empêché, bafoué, sali, GÂCHE par ce putain de dossier qui m’ouvrira les portes de la vie (bluff).

Voilà une parenthèse un peu longue mais ça m’a fait du bien (je sens même que j’ai déjà un peu moins mal au dos). Tout ça pour dire que je suis persuadée du lien entre mon « kind-of-lumbago » et mon stress du démarrage mémoire.

Il paraît que ça dépend des gens ; il y a les gens qui ont mal au ventre, ceux qui ont mal au dos, ceux qui ont des migraines, et malheureusement pour eux, ceux qui ont tout en même temps. Moi je pense être plutôt dos.
Souvent, dans les grosses périodes de stress, le mal vous frappe quelque part, comme pour vous faire passer un message, vous obliger à agir et à trouver des solutions.
Personnellement, je prends tous les maux physiques pour des signaux d’alerte sur ma vie « morale ». Exemples :
Une infection urinaire = « Calme l’alcool, je veux de l’eau » (c’est le corps qui parle hein).
Une toux sèche sortie de nulle part = « Réfléchis deux secondes ! Tu fumes trop ! » (facile).
Un vilain bouton sur le visage = « Ta vie pourrait être plus saine ».
Maux de crâne en soirée = « Va dormir ».

Tout cela paraît évident, mais je pense que les gens n’écoutent pas assez leurs corps. Ils pensent tout de suite que c’est la faute aux microbes, la faute à la dépression, la faute à la météo, mais c’est avant tout de LEUR faute, parce qu’ils n’ont pas été assez gentils avec leur corps.
Il faut aimer son corps, l’écouter, donc, mais aussi lui parler. Se faire masser, se savonner vraiment partout avec attention, rester longtemps sous l’eau de la douche et ressentir les sensations… C’est comme ça qu’on lui parle ! Une histoire de réciprocité quoi.

J’ai également discuté de l’homéopathie avec un ami récemment, je n’ai pas tout saisi, mais à ce qu’il paraît, on est tous dans une catégorie bien précise et la nature de nos maux, ainsi que la façon de les soigner, en dépend. En ce qui concerne les maladies un peu plus graves qu’un simple mal de dos, on peut différencier les phénomènes de « création » ou de « perte » ; par exemple, un cancer, c’est notre corps qui « crée » quelque chose et une hémorragie, c’est une « perte ». Les parallèles avec les événements de la vie sont alors parfois faciles à faire.
Comme je n’ai pas tout compris, je n’irai pas plus loin, mais c’est à creuser !

En bref, je pense, bien sur, que certaines maladies sont impossibles à éviter et ont des raisons scientifiques bien précises, mais que toutes prennent leur source quelque part dans notre psyché.
Quand on pense que l’on n’utilise que quelques 10% de notre cerveau, je me dis que les 90% restants doivent pouvoir tout régler. Peut-être qu’il faut jouer à des jeux intelligents sur son téléphone intelligent pour mieux l’éduquer, et peut-être aussi qu’il faut juste se poser un peu plus de questions.

Le mal accroît, les insectes passent


Il faut communiquer avec son corps



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