vendredi 31 mai 2013

Du coeur et du courage



NB. Je vous conseille de lire cet article doucement car mon cerveau épileptique n'est pas très ordonné aujourd'hui, pardon d'avance pour la syntaxe et le manque de thèse/antithèse rangées.

Mon ami Cupichon m’a récemment appris que les mots « cœur » et « courage » avaient la même racine latine. Il m’a aussi rappelé que dans la mythologie grecque, l’union d’Eros et de Psyché avaient donné naissance à Volupté. Ce qui veut métaphoriquement dire que l’amour doit être nourri d’âme, et donc d’esprit, pour procurer une satisfaction. Je tiens à dire qu’avant d’écrire cette phrase, bien assise à mon poste de travail avec une connexion Internet pour vérifier tous les sens des mots, j’avais fait une première version, sans connexion Internet ni dictionnaire. Ça donnait ça :

« Ce qui veut métaphoriquement dire que l’amour doit être nourri d’esprit pour (merde je ne peux pas vérifier tout de suite le sens exact de « volupté » mais si je me prends pour tonton Lacan un instant, je déchiffre vol-up-thé ou taie, bof. En tout cas, ça commence par « vol », c’est aéré, élevé et léger. Ensuite, « up », ça veut bien dire « haut » en anglais. Jusque là, ça colle, on va continuer comme ça). Si je finis la phrase, vous m’aurez perdue, je recommence : l’amour doit être nourri d’esprit pour s’élever. »
(Je me suis moi-même perdue là).

Puis, si je reprends du début : le cœur et le courage. Il faut du courage pour s’élever, être conscient que l’on peut tomber, mais s’en délecter.
Pour moi, il y a deux sortes d’amours : le stable et le déstabilisant. Parfois, ça commence par vous déstabiliser et ensuite, ça devient stable. L’inverse n’existe pas. Le nouveau est déstabilisant. De quoi a-t-on vraiment besoin ? Certaines personnes ont peur d’être déstabilisées. D’autres ne se posent plus la question car elles sont stables depuis longtemps. D’autres personnes attendent un torrent dévastateur avec impatience.
S’élever, c’est être déstabilisé. Par définition, puisque les pieds ne touchent plus terre.
Si on en croit les Grecs (ET ma douteuse connexion lacanienne), l’amour doit être déstabilisant. L’amour est donc éphémère ? Mais non pourtant, j’ai lu le livre de Beigbeder jusqu’à la fin et il dit que non, finalement.


L'amour.... c'est aussi des bottes de foin, des paroles, du cul et encore du cul.

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